Originaire d’Amsterdam et plus particulièrement de la Galgenstraat (d’où la traduction anglo-saxonne de Gallowstreet), le groupe s’est identifié à ce haut lieu de la fête nocturne et de la liberté musicale. Composé d’un octet avec six cuivres percutants et deux percussionnistes explosifs, le brass-band n’a pas son pareil pour ajouter une ambiance club à son profil de fanfare new-orléanaise « second line », gorgeant le swing typique d’un big-band de groove incendiaire venu du hip-hop, de la house et de l’afro-beat, s’inspirant des sets des meilleurs DJ’s pour développer une approche singulière du live, qu’il s’agisse de reprises de morceaux célèbres ou de leurs compos dont certaines sont déjà considérées comme des classiques par des fanfares amateurs du monde entier. Il faut dire que partout, dans les plus grands festivals où ils ont systématiquement mis le feu, leur énergie faramineuse et l’incandescence de leur répertoire –instrumental ne peuvent qu’être contagieuses et déclencher une irrépressible envie de danser. Avec “A trip worth making”, Gallowstreet y remémore son itinéraire et revisite les moments importants qu’elle a connu en chemin, que ce soient des souvenirs individuels pour les musiciens ou bien communs au groupe.