Coréalisé avec l’artiste Flavien Berger, cet album ne porte pas sur « ce qui ne va pas », mais plutôt sur « ce qui fait du bien ».
Le disque sera d’abord pensé comme un album en piano-voix auquel s’ajouteront par la suite les teintes synthétiques et électroniques. Comme à un membre fantôme, Pomme livre au vocodeur une déclaration de manque à la chanteuse Barbara dans « B. » et s’imagine aux côtés de l’héroïne japonaise Chihiro dans « la rivière ». S’appliquant à rappeler la beauté de la vie à une amie qui n’y croit plus dans « septembre », ou à consoler l’esprit d’une écrivaine dans « Nelly », la chanteuse déambule entre ces femmes qui ornent sa vie. Le tout en rendant également visite à la petite fille qu’elle était dans « jardin », ou « dans mes rêves ».
La consolation est un thème devenu central, en ce qu’il « m’a menée à ces histoires de femmes qui me touchaient, dans lesquelles il y a beaucoup de tragique, de tristesse et d’injustice. Mais c’est aussi un concept de l’enfance. »
Œuvre au charme alambiqué, la Consolation est une joie qui provient nécessairement d’une peine, et, de ses belles cendres, renaît Pomme.