CASSELS

+ WE HATE YOU PLEASE DIE
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Production : Quai M
QUAI M, Club - Debout
Si vous aimez : SLEAFORD MOD / IDLES / KATE TEMPEST

Des tripes. Voilà donc l’image à l’honneur sur la pochette du troisième album de Cassels, “A Gut Feeling”.  Il faut dire que Cassels, c’est un duo de rock qui a souvent paru un peu brut (Jim, voix/guitare et Loz, batterie/chœurs). Vous connaissez les adjectifs : dissonant, cynique, tordu.

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CASSELS

Le résultat de ce travail est la liste de morceaux la plus inattendue et satisfaisante de Cassels. On a rarement eu une collection de riffs si entêtants, parfaitement soutenus à la batterie, ornés des éternels textes de génie de Jim.

“Quand une personne s’engage dans une œuvre d’art, elle se retrouve forcément manipulée par l’artiste d’une certaine manière - ça fait partie du fun. L’artiste a pour but de susciter une réaction émotionnelle, et le public se laisse porter dans le concept de s’y réfugier." explique Jim.

En tant que public, on expérimente directement cette manipulation avec “A Gut Feeling”. Mais le fait que Cassels aient illustré cet album d’abats de viande nous lance un beau clin d’œil, aussi lugubre soit-il : nous voilà devant l’œuvre d’art la plus complète réalisée par le duo, un disque auquel on ne peut que s’identifier. La réaction émotionnelle est là, le concept est abouti, le refuge est trouvé.

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CHARLOTTE ROMER

WE HATE YOU PLEASE DIE

Après avoir défendu son premier album pendant plus de deux ans, We Hate You Please Die revient poser son regard sur sa réalité. Si l’explosion de colère et l’envie d’exister étaient l’amorce de tout ça, c’est un regard toujours furieux mais plus mélancolique qui emmène ce nouvel album : "Can’t Wait To Be Fine".

Pourtant, l’espoir est désormais là : les freaks et les opprimé.e.s ont pris les armes, certain.e.s préfèrent se battre plutôt que de prendre des photos de leurs tronches, les sans voix hurlent, l’heure est à la déconstruction. Cette émulsion sociale et sociétale se lie à la musique, une musique hybride qui s’affranchit du genre, groovant du punk à la pop, en passant par le garage et bien d'autres choses.

Si le mélange peut paraître périlleux, celui-ci est venu naturellement, le groupe préférant les tripes et le non-consensus à la superficialité. Chaque moment de douceur se paye, les émotions sont désormais libres, de toute façon il n’y avait aucun contrat de base pour ces quatre personnes que rien ne prédestinait à la musique.