NTO

+ BIRRD
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Romain Garcin
Production : Quai M
QUAI M, Delta - Debout / Assis • Placement libre – Assis-Debout
Si vous aimez : PAUL KALKBRENNER / FRENCH 79 / THYLACINE

L’histoire de NTO c’est celle d’une rencontre. Celle d’un gamin du Sud de la France avec la musique électronique et le dancefloor.

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Romain Garcin

Après une virée au Sziget Festival à 18 ans, il fréquente assidûment La Villa Rouge et le Bar Live, deux clubs mythiques de Montpellier. La techno minimale allemande est en plein essor et Anthony Favier passe ses nuits à écouter Stephan Bodzin, James Holden ou les débuts de Paul Kalkbrenner : “le plus gros coup de cœur de ma vie”. Le pouvoir évocateur des mélodies, la puissance du kick, l’ambiance fédératrice du dancefloor : un triptyque qui va le pousser frénétiquement vers la production sans passer par la case DJ.

La rencontre c’est aussi celle avec Worakls et Joachim Pastor avec lesquels il va fonder Hungry Music en 2013. De l’Olympia aux Vieilles Charrues, il apprend à maîtriser la scène. Grâce à ses tubes “Trauma” et “La clé des champs”, qui cumulent plusieurs millions d’écoutes sur les plateformes, la carrière de NTO prend son envol à l’international que ce soit aux Pays-Bas, en Allemagne, dans l’Est de l’Europe ou au Canada...

Aujourd’hui, NTO entame un nouveau chapitre de sa carrière. Basses profondes et harmonies lysergiques, il filtre ses mélodies pour mieux les faire jaillir, éclatantes, comme on sortirait de l’eau après avoir touché le fond.

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TITOUAN MASSÉ

Stefan Vogel, alias Birrd, 30 ans, a profité du confinement pour se consacrer à sa passion : une musique électronique mélodique, à la fois planante, rêveuse et dansante. Il s’imprègne de la patte de Worakls, NTO, Joris Delacroix, des synthés de Rodriguez Jr, de la mélancolie noire de Stephan Bodzin. Au gré d’un séjour de quatre ans à Munich, il se nourrit de la techno locale et se rend compte que ce qu’il aime vraiment, lui, ce sont les mélodies, les progressions d’harmonies, quand l’épique rencontre le sensible, et quand la danse n’est pas une injonction, juste une possible réaction. Seul, dans son studio, embrassant pan par pan une culture qu’il lui avait paru jusque-là très lointaine, il code lui-même son contrôleur MIDI, évite au maximum les presets, préférant inventer ses propres sonorités, quand il n’est pas en train d’enregistrer des bruits de mer, de vélos, de galets, triturant ensuite les samples jusqu’ à les rendre quasi méconnaissables, les alliant avec de cosmiques synthétiseurs, machines au cœur de son processus créatif. Le reste du temps, il s’exerce à se plier aux contraintes et challenges imposés par les marques qui l’emploient pour habiller leurs publicités ou autres applications de méditation, cherchant inlassablement la bonne fréquence. Apprendre, découvrir, toujours. Ce qu’il y a de bien avec la curiosité, c’est en effet qu’elle se transmet. Et de boucles en harmonies, de pieds techno bien sentis en mélodies éloquentes, Birrd arrive à nous transmettre la sienne.